Santé

Mobilisation contre le SRRP

Les Éleveurs ont poursuivi leurs efforts afin d’accroître la mobilisation et la connaissance envers le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP). Les actions ont été concentrées autour des aspects suivants :

  • le soutien financier aux groupes de contrôle d’éradication du SRRP;
  • divers appuis financiers pour la réalisation de tests et de séquençage du virus;
  • la contribution à la préparation du Plan de santé pour les maladies endémiques 2020-2025 de la filière porcine, coordonné par l’Équipe québécoise de santé porcine;
  • l’organisation d’une soirée-conférence portant sur les résultats des projets spéciaux sur le SRRP, réalisés par les groupes de contrôle, soit le projet pilote d’éradication des souches sauvages du SRRP à Saint-Elzéar en Beauce et le projet diagnostic toux, dont l’objectif général était d’évaluer la fréquence de détection du SRRP en ciblant systématiquement les élevages dont les porcs avaient un épisode de toux.

Veille sanitaire provinciale
La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a approuvé les demandes de modifications réglementaires soumises par les Éleveurs de porcs visant à rendre obligatoire l’adhésion à la veille sanitaire provinciale (VSP).

Dans une décision rendue le 1er avril, la Régie a notamment approuvé l’adoption du Règlement sur l’enregistrement des producteurs de porcs à la veille sanitaire provinciale sur le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP). Cet élément a été jugé essentiel dans le cadre du Plan pour l’amélioration de la santé des porcs au Québec pour les maladies endémiques 2020-2025 de l’Équipe québécoise de santé porcine. Dorénavant, tous les sites de productions seront ainsi inclus pour la production des outils de la VSP. Ceci permettra notamment d’en augmenter la fiabilité.

La veille sanitaire provinciale est une approche structurée, permettant de faciliter la collecte, la compilation et l’analyse systématique des données, avec diffusion rapide de l’information aux personnes impliquées dans les démarches de contrôle du SRRP.

Réduire l’utilisation des antibiotiques

Formation « Réduire l’utilisation des antibiotiques »
Trois sessions de formation en ligne ont été tenues à l’automne 2020 pour prodiguer des conseils aux éleveurs sur l’utilisation judicieuse des antibiotiques à la ferme. Ces formations ont été données par la Dre Isabelle Sénéchal. Au total, 35 éleveurs et intervenants ont participé à ces formations en ligne.

Consultations gratuites du vétérinaire
Dans le but d’aider les éleveurs, le MAPAQ a lancé en mai 2019 une nouvelle campagne intitulée « Utilisation judicieuse des antibiotiques dans les élevages porcins » dans le cadre du Programme intégré de santé animale du Québec. Cette campagne permet aux éleveurs de bénéficier de visites gratuites afin de faire un portrait de santé de leur élevage. Depuis le lancement, 280 sites ont bénéficié d’au moins une visite gratuite du vétérinaire, portant le nombre de visites à près de 311, en plus de 273 consultations qui précèdent une rencontre avec un vétérinaire.

Collecte des données d’usage des antibiotiques
Des éleveurs ont été interpellés à l’hiver 2021 pour participer volontairement à la collecte des données d’usage des antibiotiques. Ce sont 43 maternités, 49 pouponnières et 139 engraissements qui ont été contactés. Les résultats seront disponibles à la fin de l’été 2021.

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Peste porcine africaine : la préparation progresse

La préparation en cas d’introduction de la peste porcine africaine (PPA) au Canada a connu une progression significative au cours de la dernière année. Les actions canadiennes et québécoises se sont portées principalement sur la biosécurité, la communication des risques et des moyens de prévention, la planification d’un plan de mesure d’urgence et l’assurance de la continuité des activités.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), en collaboration avec le ministre de l’Agriculture de chaque province, a lancé le plan complet de surveillance de la PPA, sous le nom CanaVeillePPA. Dans cette première partie du plan, divers outils ont été élaborés afin de détecter rapidement toute introduction de la PPA au pays. Ce plan de surveillance a pour but de contrôler et d’éradiquer rapidement la PPA, tout en minimisant ses impacts.

Les Éleveurs et l'EQSP

Au Québec, l’Équipe québécoise de santé porcine a poursuivi ses travaux sur le développement d’un plan de mesures d’urgence pour la filière porcine. Ce travail se fait en collaboration avec l’ACIA-Québec, le MAPAQ et plusieurs partenaires de la filière, dont les Éleveurs de porcs qui sont aussi mobilisés à l’échelle canadienne par l’entremise du Conseil canadien du porc. De nombreux dossiers ont évolué, notamment en ce qui a trait à l’amélioration de la biosécurité, à la communication des risques, à la stratégie de dépeuplement en cas de crise et aux solutions pour l’élimination massive des carcasses.

Qualité

Implantation des programmes PorcSALUBRITÉ et PorcBIEN-ÊTRE

Les Éleveurs ont poursuivi la coordination des formations en vue d’aider les producteurs à être accrédités aux nouveaux programmes PorcSALUBRITÉ et PorcBIEN-ÊTRE, lancés en juillet 2019, de la plateforme L’Excellence du porc canadien.

Depuis le printemps 2020, en raison de la COVID-19, la formation obligatoire a été rendue disponible virtuellement. Près de 300 éleveurs ont reçu la formation en ligne, en plus de 50 autres qui ont été formés en classe. Près de 1 205 sites ont été certifiés, dont 1 050 entre le 1er avril 2020 et le 12 mars 2021.

Transport des animaux fragiligés

En février 2020, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a modifié son Règlement sur la santé des animaux, partie XII Transport. Le Conseil canadien du porc a donc élaboré des outils de sensibilisation au cours de 2020 pour aider les éleveurs et les intervenants à comprendre et à se conformer à cette nouvelle réglementation. Les Éleveurs ont participé activement à l’élaboration des outils suivants :

  • Six fiches d’information
  • Une affiche avec photos
  • Des capsules vidéo
  • Un plan d’intervention pour le transport
  • Un nouveau manifeste porcin

Les éleveurs ont été informés de ces nouveaux outils. Plus de 4 600 affiches (une par bâtiment) ainsi que 2 160 paquets de fiches (un par site) leur ont été envoyés en mars 2021.

Près de
 %
des sites au Québec
ont leur certification.
Près de

éleveurs et intervenants
ont été formés.

Traçabilité

La traçabilité bien ancrée

Les Éleveurs ont envoyé un rappel, à deux reprises, aux sites ayant omis de déclarer un déplacement de porcs. Environ 200 avis ont été envoyés à des éleveurs et à des intervenants pour les encadrer dans l’enregistrement des déplacements des porcs au programme de traçabilité canadien PorcTRACÉ. Les Éleveurs continuent, par ailleurs, de collaborer avec le Conseil canadien du porc afin d’optimiser les outils de déclaration pour les éleveurs et d’améliorer le taux de conformité.

Cochons de compagnie

Les Éleveurs de porcs du Québec, à l’automne, ont informé l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec que le règlement fédéral sur la traçabilité couvrait également les cochons de compagnie. L’Ordre des médecins vétérinaires a par la suite transmis à ses membres une fiche d’information à ce sujet élaborée par les Éleveurs. Depuis, des cliniques vétérinaires ainsi que des propriétaires de cochons de compagnie se sont enregistrés dans PorcTRACÉ.

Le taux de
conformité à la
traçabilité se
situe autour de

 %

Près de
 
déplacements dans quelque
 
sites ont été déclarés dans PorcTRACÉ, entre le 1er avril 2020 et le 12 mars 2021, par les éleveurs et les intervenants au Québec.

Partenariats en recherche

Les Éleveurs de porcs du Québec contribuent à la recherche, au développement et au transfert technologique en production porcine. Cette implication, sous forme financière ou de ressources, a pour but de mieux outiller les entreprises porcines pour qu’elles puissent rester compétitives et affronter les défis, reliés notamment à la santé et aux pratiques d’élevage, et répondre aux demandes sociétales. Cet engagement prend la forme d’appuis à des chaires et à des regroupements de recherche, à des projets réalisés en partenariats et se traduit également par l’implication dans certains comités, dont le comité recherche, développement et transfert de la filière porcine québécoise.

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